Commercialisation en circuits courts : Informations à destination des producteurs
(mise à jour du 10/04/2020)
Mise en relation de l’offre et de la demande
- L’enquête des producteurs bio pratiquant la vente directe : Une enquête a été réalisée auprès des producteurs bio pratiquant la vente directe pour voir les impacts des mesures sanitaires et les nouvelles organisations mises en place.
- Une analyse commune par territoire : afin d’envisager des solutions collectives, les réponses à cette enquête et les remontées de terrain ont été analysées collectivement par nos structures.
- Une newsletter est envoyée pour mettre en contact ceux qui cherchent des produits et ceux qui cherchent des débouchés : Newsletter commercialisationCOVID#1.
Les marchés et autres points de vente
- “Notre objectif principal : Rouvrir les Marchés en prenant en compte les mesures sanitaires” : Lire le Communiqué TACTS 270320
- Pour demander une dérogation auprès des maires pour la réouverture de marchés de plein vent, voici le protocole rédigé par Terroirs44 que tout le monde peut utiliser :
- Consulter la liste des marchés qui bénéficient d’un accord de réouverture par la Préfécture ICI
Ce qu’il faut savoir pour sa commercialisation :
- Informations réglementaires :
- Lien vers la Foire Aux Questions du Ministère
- Lien vers la Foire Aux Questions du Ministère
- La Confédération Paysanne a réalisé des affiches à destination de vos lieux de vente : AffichesBonnesPratiques
Les alternatives et les solutions
- La FNAB et la Confédération Paysanne ont recensés les solutions de commandes en lignes / Les exemples de plateformes : OUTILS_VENTE_DIRECTE
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Les alternatives proposées par les producteurs, les collectivités locales, associations : Pour en savoir plus sur les initiatives portées par les collectivités locales, lisez la newsletter du site https://territoiresbio.fr/
Les indemnités pour les producteurs
- La crise actuelle entraîne des pertes de productions et de débouché, qui fragilisent l’équilibre économique sur certaines fermes. Suite à des remontées de terrain, la FNAB a identifié les enjeux suivants :
- 1. Perte de production
- a. Dégradation de l’outil productif (concessionnaires, fournisseurs fermés, etc)
- b.Perte de main d’œuvre disponible (salariés malades ou confinés), ou entreprise de travaux agricole non disponible
- c. Chef d’exploitation malade ou non disponible pour cause de garde d’enfant
- 2. Perte de débouchés
- a. Disparition d’un circuit de distribution
- b.Baisse de la consommation de certains produits (agneau pascal…)Face à cette situation nous travaillons à recenser les dispositifs de soutiens financiers que les producteurs pourraient mobiliser. La FAQ animée par l’APCA apporte déjà un panorama exhaustif des moyens à disposition des agriculteurs.
- Ils sont globalement de deux sortes :
- 1.Report de créances (vis-à-vis de l’état, des banques, des fournisseurs etc.)
- 2. Aide forfaitaire en cas de grande difficulté (perte de CA d’au moins 70% du chiffre d’affaire)En parallèle de ces aides à l’exploitation, il existe des aides à destination des salariés. Si la baisse d’activité l’exige, ou que les salariés doivent s’absenter pour s’occuper de leurs enfants, ou pour respecter les mesures de distanciation sociale, ils peuvent bénéficier de l’assurance chômage.
- Pour plus de détails sur ces dispositifs, nous vous invitons à consulter la FAQ de l’APCA, ainsi que le site du Ministère des finances
- 1. Perte de production
- Arrêt de travail pour garde d’enfants : pour les agriculteur.rice.s? Dans le cadre des mesures visant à limiter la diffusion du coronavirus, les autorités publiques ont décidé la fermeture jusqu’à nouvel ordre de l’ensemble des structures d’accueil de jeunes enfants et des établissements scolaires. Garder ses enfants tout en travaillant à la ferme est compliqué pour bien des paysan-nes. A l’heure actuelle, il n’est pas prévu d’accueil dans les écoles, comme c’est le cas pour les soignant-e-s. La Confédération paysanne a interpellé le Ministère et la MSA* pour trouver des modes de garde et permettre la continuité de l’activité sur les fermes.
Dans l’attente, il est possible de demander un arrêt de travail pour la garde des enfants de moins de 16 ans, accompagné d’un versement exceptionnel d’indemnités journalières par la MSA*. A noter que cette limite d’âge ne s’applique pas aux parents dont les enfants sont en situation de handicap et pris en charge en structure médico-sociale fermée.
Les exploitant-e-s agricoles, peuvent déclarer leur arrêt de travail ou celui des membres de leur famille qui participent aux travaux de l’exploitation sur le service internet dédié https://declare.ameli.fr/. Pour l’instant la procédure n’est pas très claire, car elle assimile les travalleurs-euses indépendant-e-s à des employeurs-esues, donc voici la marche à suivre :- Connectez vous sur le site : https://declare.ameli.fr/
- Cliquez sur “accéder au service employeur”
- Validez en bas de page en cliquant sur “commencer la déclaration”
- La page suivante est conçue pour les employeurs, mais vous pouvez la remplir comme si vous étiez “votre propre employé”. Remplissez les informations demandées (numéro SIRET, raison sociale…). Cochez la case “je certifie que cette déclaration concerne des employés ne pouvant pas télétravailler” et cliquez sur “ajouter un employé” pour compléter les informations personnelles vous concernant.
- Vous recevrez ensuite une confirmation indiquant que l’arrêt de travail de votre employé (c’est à dire vous-même) a bien été pris en compte.